Lille (59)
Galerie l’Espace du Dedans
28 avril 2017
Lille (59)
Galerie l’Espace du Dedans
« Verres et autres (II) »
28 avril – 3 juin 2017
Galerie l’Espace du Dedans
28, rue de Gand – 59000 Lille
Petit Oncle Albers – 30 x 40 cm. Acrylique, plaques de verre assemblées
Alès (30)
Musée PAB
Le blanc et sa notion
Alès (30)
Musée PAB
Le blanc et sa notion
« Peintures, verres et autres »
10 nov. 2016 – 12 fév. 2017
> Voir l’article du Midi-Libre
Isle-sur-la-Sorgue (84)
Campredon Centre d’art
9 juillet 2016
Isle-sur-la-Sorgue (84)
Campredon Centre d’art
Exposition rétrospective
9 juillet – 9 octobre 2016
Publication de l’ouvrage :
« René Guiffrey, l’oeuvre à blanc (un parcours) » 112 pages
Voir le journal de l’exposition
Malaucène (84)
Galerie Martagon
13 décembre 2014
Malaucène (84)
Galerie Martagon
« Murs… Mure » suite
Exposition collective
13 décembre – 4 janviers 2015
Novembre 2014
Parution du livre :
Lyotard et les Arts
Novembre 2014
Ménerbes (84)
Un lieu une oeuvre
Part II
1er août 2014
Ménerbes (84)
Galerie Un lieu une oeuvre
« René Guiffrey, un été à Ménerbes »
Part II – Août
Du 1er au 31 août 2014
L’effet burette
On appelle « effet burette », et en anglais « oil can effect », un défaut particulier qui affecte une plaque de verre issue d’une opération de trempe thermique incorrecte : c’est-à-dire chauffée puis immédiatement refroidie de façon inhomogène, inadaptée à son épaisseur et à ses dimensions.
Ce défaut de trempe altère la planéité de la plaque qui sort du four, non plus parfaitement plane ainsi qu’elle était initialement programmée, mais plus ou moins concave, avec cette particularité d’être rendue flexible au point que, d’une pression exercée en son centre, on peut en inverser la courbure et, de convexe qu’elle est, la transformer en concave. D’où le nom d' »effet burette », allusion à la vieille burette à huile dont les flancs offraient la même particularité de pouvoir passer, à la suite d’une légère pression entre le pouce et l’index, du concave au convexe et émettre ainsi un peu d’huile – mémorable clic-clac.
René Guiffrey – « Entretiens avec Maurice Benhamou » (extrait)
Photo : Jean-Claude Boquet
Ménerbes (84)
Un lieu une oeuvre
Part I
01 juillet 2014
Ménerbes (84)
Galerie Un Lieu une oeuvre
René Guiffrey, un été à Ménerbes
Part I – Juillet
Colonne « Joyce »
Dublin (Irlande)
Juin 2014
autour de Ulysse
Juin 2014
Séjour à Dublin pour y poursuivre
le travail plastique entrepris à partir
de l’Ulysse de Joyce
Lorgues (83)
Château de l’Arnaude
15 juin 2013
Lorgues (83)
Château de l’Arnaude
Oeuvres
Du 15 juin au 15 septembre 2013
Vernissage le 15 juin
Pernes-les-Fontaines (84)
Galerie l’R du Cormoran
13 mai 2013
Pernes-les-Fontaines (84)
Galerie l’R du Cormoran
« Verres et papiers,
petits riens et autres »
31 mai – 31 juillet 2013
Vernissage le 31 mai
© Decrypt’Art – Sylvie Merlino –
La galerie R-du-Cormoran, donnant sur le canal et le clocher du Moyen Age, à Pernes-les-Fontaines, un joli village du Vaucluse, accueille jusqu’à la fin de juillet des oeuvres de René Guiffrey.
Dans cet environnement serein et empreint d’histoire et de spiritualité, l’art de Guiffrey est à sa mesure. La couleur blanche, les matières papier ou verre demeurent ses médiums. Il n’en n’a pas changé depuis les années 70. Et la surprise est grande de constater que dans le cadre de ce choix exigeant il se renouvelle encore, avec subtilité, puisant sans arrêt dans le « vocabulaire personnel » qu’il s’est créé au fil des ans, à partir du carré, un carré intérieur redisant le carré du format. Référence à Malévitch peut-être ou à l’art concret. » C’est souvent par la technique que je change les choses, dit-il, et l’usage différent des matériaux: le verre en différentes épaisseurs, les papiers seuls ou assemblés. C’est comme ça que j’essaye de faire avancer les choses, sans rupture… » Avec pour préoccupation: questionner la lumière, guetter les réactions imprévues du verre, eviter toute trace d’une facture personnelle.
Accrochées côte à côte, deux « grandes Mouches », titre emprunté à Samuel Beckett, 120x120cm chacune, deux carrés de verre, l’un trempé, l’autre émaillé où se superposent des plaques de format plus petit. Le centre est peint en blanc au verso, fixé sous verre. Les fixés sous verre sont une très ancienne technique de peinture populaire, la peinture étant appliquée au dos de la plaque et la vitre remplaçant le vernis. Reprenant ce faire, Guiffrey superpose plusieurs plaques. Les parties peintes révèlent une blancheur plus ou moins brillantes, les non peintes, du verre seul, offre au regard une très légère teinte, presque immatérielle, qui pourrait être celle de l’eau ou de l’air. Et l’image perçue semble bouger en fonction du déplacement du regardeur.
–> Suite de l’article de Sylvie Merlino dans Décrypt’art